Sphères Régions Numéro 1

Les Basques

100 pages pour explorer le Pays basque parmi celles et ceux qui le peuplent.

Les Basques
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Imanol Harinordoqui, Éric Irastorza et Bixente Lizarazu
Édito

Ce premier numéro de Sphères régions plonge dans le Pays basque, territoire incongru de quelque 20 500 kilomètres carrés, à cheval entre deux nations et trois langues : le français, l’espagnol et l’euskara. Cette dernière est peut-être le nerf de la guerre, le plus crucial héritage, ce par quoi l’identité se transmet. Les Basques la protègent si ardemment, en font une promotion si acharnée qu’elle est étudiée jusqu’au Japon. Elle traverse toute leur culture, des danses traditionnelles aux rudes courses de traînières en passant par la gastronomie. Ô, les inconscients qui parlent de tapas pour désigner les pintxos de San Sebastian ! Mal nommer les choses, c’est ajouter au malheur du monde, disait Camus. Au Pays basque sans doute plus qu’ailleurs.

 

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Forces basques : entretien croisé avec Bixente Lizarazu, Imanol Harinordoqui et Éric Irastorza

Les salutations sont chaleureuses, les trois hommes, revenus vivre au Pays basque après une carrière de conquêtes, se croisent souvent et se connaissent plutôt bien. À eux trois, ils ont accumulé un sacré paquet de trophées. International de rugby français (82 sélections), passé par Pau, Toulouse et surtout le Biarritz Olympique, Harinordoquy, 42 ans, a été deux fois champion de France et a remporté quatre fois le Tournoi des Six nations. Eric Irastorza, lui, cumule sept titres de champion du monde de pelote basque. Quant à Lizarazu, 52 ans, est-ce la peine de le rappeler ? L’ancien latéral gauche, qui a joué pendant une saison (1996/1997) à l’Athletic Bilbao, a écrit une des plus belles pages de l’histoire du sport français en remportant avec les Bleus le Mondial 98 et l’Euro 2000.

Installées pour l’interview dans un bureau de Plaza Berri qui sent bon la gomme de la pelote et les souvenirs de gloire, ces trois figures du sport basque se donnent des nouvelles de la famille et se chambrent copieusement dans une joyeuse ambiance de vestiaire, se demandant qui est le plus Biarrot, le plus en forme physiquement ou le plus occupé. Mais lorsqu’il s’agit de raconter l’attachement au Pays basque, chacun reprend son sérieux, les mots déferlent et la conversation s’étire.

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Reportage, portrait, analyse, témoignages…

Dans ce numéro, retrouvez : un double portrait des chorégraphes Juan Antonio Urbeltz et Philippe Oyhamburu, figures de l’âge d’or de la danse basque ; un reportage à Pasaïa, au coeur de la rivalité ancestrale des deux clubs de trainières ; un portfolio sur la haute gastronomie à San Sebastian ; une analyse de la résistance des paysans basques à l’agriculture intensive grâce à une chambre d’agriculture alternative, ou encore un grand reportage à l’université de Tokyo, avec les Japonais qui apprennent la langue basque.

Tokyo basque

À Tokyo, une petite communauté fait vivre la langue basque à plus de dix mille kilomètres de son berceau. Elle est bien aidée dans sa tâche par un ambassadeur incongru : le cheesecake, une pâtisserie inventée dans les années 1980 par un chef basque, et qui rencontre un franc succès auprès des Japonais.

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