Sphères Villes Numéro 1

Les Marseillais

100 pages pour découvrir les Marseillais sous les yeux de quelqu'un qui les connaît bien, l'humoriste Redouane Bougheraba.

Les Marseillais
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Les Marseillais vus par Redouane Bougheraba

Redouane Bougheraba a concrétisé à l’été 2024 le fantasme de tout artiste local : jouer son spectacle dans le sanctissime Stade-Vélodrome, 67 000 places au total. Ce fou d’impro, célèbre pour allumer son public et rétamer sans pitié le premier rang, est aussi fou de sa ville. S’il vit depuis une dizaine d’années à Londres, c’est à Marseille qu’il est né, de deux parents immigrés d’Algérie. C’est ici aussi qu’il a grandi, a souffert les galères et les petits boulots de la démerde, connu les déboires comme la grandeur de l’Olympique de Marseille, les bides comme les fous rires des premières salles aux trois quarts vides.

Les articles de ce magazine, en traversant son histoire et son expérience, abordent de multiples facettes de la cité. Au fil des pages, on sillonne les ruelles et les problématiques du Panier, on s’attable à un café cher à la communauté kabyle, on interroge des supportrices ultras de l’OM sur leur statut, on tente de passer le seuil de taxiphones hermétiques, on parle nouvelle vague du rap et culture stand-up qui s’enracine… Avec Redouane en filigrane, Marseille et les Marseillais se dévoilent.

 

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Grand entretien : Redouane Bougheraba, On l’appelle Marseille

Des gens l’alpaguent tous les trente mètres, alors il claque des bises, serre des pinces, tape la discute. Ici, dans les étroites ruelles du Panier, Redouane Bougheraba est chez lui. C’est pourtant à Paris qu’il a fait ses classes, au Paname Art Café, au Jamel Comedy Club puis sur le plateau de Mouloud Achour, avant de gagner ceux du cinéma. Huit ans après son premier spectacle et deux ans après le suivant, intitulé On m’appelle Marseille, ce fou d’impro connu pour ses roasts, une pratique américaine qui consiste à chambrer le public, a joué le 22 juin 2024 le rêve de tout artiste marseillais : jouer à domicile, dans le sacro-saint Vélodrome.

En nous tutoyant (puisqu’il tutoie tout le monde), Redouane Bougheraba retrace son Marseille, entre enfance dans le Panier des années 1990, amour du foot, jobs de démerdard, cafés algériens, débuts ardus dans les bars à chichas et rêves brisés – finalement recollés – par des conseillers Pôle emploi. Et comme c’est lui qui raconte, c’est souvent marrant.

 

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Reportage, portrait, analyse, témoignages…

À lire dans ce ce numéro : une carte blanche à l’humoriste et comédienne Melha Bédia, Parisienne mais fan de l’OM et amie d’enfance de Redouane ; une immersion parmi les supportrices ultras de l’OM ; un reportage sur la jeune scène rap de la ville ; une analyse de l’ancrage de la culture stand-up, ou encore un portfolio sur la mode locale, accompagné d’un focus sur le récent défilé Chanel.

Supportrices : le douzième homme

Dès 1997, lors d’un match OM-PSG, le collectif féminin des Cagoles offrait une visibilité soudaine aux supportrices de foot, pourtant présentes depuis longtemps dans une ville qui s’identifie largement à son club. Plus de 25 ans plus tard, nous sommes allés à la rencontre d’ultras marseillaises. Encore très minoritaires par rapport aux hommes, ces abonnées au Vélodrome décrivent leur expérience des tribunes.

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