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Marion Durand le

Dans leurs cordes

Chaque numéro de Sphères comprend une rubrique intitulée Hors Cadre parce qu’elle consiste à explorer, sur un dossier de seize pages, une microcommunauté insolite et peu traitée. Celle qui suit, tirée du numéro treize, est consacrée aux catcheuses.

Angel’s Bombita et Miss Pauline, deux catcheuses de générations différentes, s’affrontaient fin août lors d’un gala de catch en Mayenne. Chacune à leur façon, elles ont trouvé une façon de s’approprier une discipline longtemps considérée comme réservée aux hommes, et dans laquelle les femmes sont encore largement minoritaires. 

C’est la deuxième fois qu’elle essaie de frapper l’arbitre. Ce dernier lui sort un carton jaune, son deuxième. Habillée de noir et de latex rouge, les cheveux rasés sur les côtés, les sourcils froncés et la mâchoire serrée, Angel’s Bombita a indubitablement le rôle de la méchante sur le ring. Miss Pauline, elle, gît au sol. Piercing au nombril et longs cheveux blonds, elle porte une tenue qui pourrait être celle d’une super héroïne : brassière et shorty en écailles bleu turquoise et ailes violettes greffées sur ses jambières. Le tout brille quand elle est au soleil. Pas de doute non plus, elle est la gentille. Angel’s Bombita la relève par les cheveux, la hisse sur ses épaules en grognant, fait deux tours sur elle-même, la fait passer par-dessus sa tête en la faisant tomber sur le dos dans un bruit sourd, et se jette sur elle pour maintenir ses épaules au sol. L’arbitre se jette à plat ventre sur le sol et hurle les trois secondes réglementaires en tapant du plat de la main sur le revêtement bleu du ring. Coup de cloche, fin du combat.

Autour du ring posé à même le bitume, sous un soleil de plomb, trois cents personnes acclament la perdante et huent la gagnante. C’est un poil déroutant pour le néophyte mais c’est parfaitement normal. Performance hybride, à cheval entre le sport et le spectacle, le catch met traditionnellement en scène un personnage « face » (le gentil) représentant le bien, souvent acclamé par le public, à un personnage « heel » (le méchant), ambassadeur du mal et tricheur, hué voire insulté par les spectateurs. Effet cathartique garanti. Le secret de polichinelle autrefois précieusement gardé n’est plus : les shows sont bien scénarisés et les résultats prédéterminés. Mais il faut tout de même pouvoir soulever son adversaire à bout de bras et chuter correctement pour monter sur le ring. On parle donc souvent du catch comme d’un « sport-spectacle ».

Sur un ring monté quelques heures plus tôt au Parc Saint-Fiacre de Château-Gontier, les catcheuses Miss Pauline (en bleu) et Angel’s Bombita (en rouge et noir) s’affrontent en duel © Louise Quignon
Sur un ring monté quelques heures plus tôt au Parc Saint-Fiacre de Château-Gontier, les catcheuses Miss Pauline (en bleu) et Angel’s Bombita (en rouge et noir) s’affrontent en duel © Louise Quignon

Une catcheuse pour vingt catcheurs

Ce jour-là, le gala de catch se tient à Château-Gontier-sur-Mayenne (Mayenne), une petite ville d’une dizaine de milliers d’habitants, à une trentaine de kilomètres de Laval. D’un côté du ring, un hangar rempli de bovins massifs, réunis à l’occasion d’un concours agricole. De l’autre, les néons et les odeurs de sucre chaud de la fête foraine de la Saint-Fiacre, qui se tient traditionnellement chaque mois d’août à Château-Gontier.  Le gala de catch fait désormais lui aussi partie de la tradition : depuis 2008, une fédération de catch est chargée par la mairie de l’organiser. Celui qui pilote, c’est Flesh Gordon,un golgoth à moustache vêtu d’une chemise largement ouverte sur son torse, catcheur et entraîneur à la Wrestling Stars. Ici, pas de lumières colorées ni d’effets pyrotechniques, on fait du catch à l’ancienne, gratuit, familial et populaire.

Avant le début du show, installés dans des chaises tout autour du ring, les spectateurs patientent sous la chaleur, s’essuient le front, s’éventent. D’autres se tiennent plus loin, debout dans la fine bande d’ombre projetée par le bâtiment des vestiaires. Au pied des escaliers par lesquels vont descendre les athlètes-artistes, des enfants s’impatientent. Une petite en robe bleu marine se penche par-dessus la barrière de sécurité et demande à notre photographe : « Est-ce qu’il y aura John Cena ? » Négatif. « Et est-ce qu’il y aura Miss Pauline ? » Cette fois-ci, acquiescement. « Youpi, il y a des filles ! », s’exclame-t-elle. Des femmes, il y en a deux exactement. Pour une dizaine d’hommes. Celles et ceux qui sont là aujourd’hui sont venus de Bruxelles, Romilly-sur-Seine, Evreux, Troyes, Dieppe, Paris ou Nantes. En tout en France, on compte une quinzaine de catcheuses pour environ deux à trois cents catcheurs. Puisque le catch est entièrement amateur, qu’il n’est pas reconnu comme un sport et que le circuit français est composé de clubs, de fédérations et ligues qui ne sont pas regroupés sous une autorité commune, ces chiffres restent difficiles à estimer.

Si le nombre de catcheuses françaises a légèrement augmenté ces dernières années, la proportion de femmes parmi les catcheurs n’a pas explosé. « Il y a eu une mode du catch en France dans les années 2007-2010 car le catch américain était diffusé à la télévision sur NT1. C’était l’époque “Catch Attack”explique Christophe Agius, qui commentait l’émission en question et qui commente aujourd’hui le catch américain sur la chaîne AB1. Ça a poussé pas mal de jeunes de cette génération à aller s’entraîner, à trouver des écoles de catch et à devenir catcheuse ou catcheur. C’est un peu comme l’effet “Coupe du monde 1998” qui a poussé plein de jeunes à faire du foot. » Avant que le catch ne soit diffusé en clair à la télévision française, les catcheuses se comptaient sur les doigts d’une main. « Aujourd’hui, il y a quand même plus de femmes qui s’entraînent, se lancent dans le catch et essaient d’y faire leur chemin », poursuit Christophe AgiusMais on n’en compte toujours pas autant que les hommes en tête d’affiche ou pendant les galas.

Jean-Marie Lefebvre est un des deux arbitres du gala. Le public le réclame sur le ring pour le voir sanctionner les « méchants » catcheurs © Louise Quignon
Jean-Marie Lefebvre est un des deux arbitres du gala. Le public le réclame sur le ring pour le voir sanctionner les « méchants » catcheurs © Louise Quignon

Deux générations sur le ring

Miss Pauline vient de quitter le ring. Elle gravit les escaliers et d’un geste de la main, écarte les rideaux qui mènent aux vestiaires. Elle est encore un peu essoufflée, le torse rougi par l’effort, et a quelques paillettes du maquillage de son adversaire collées sur l’épaule. À vingt-neuf ans, elle est le parfait exemple de la génération « Catch Attack ». Adolescente, elle découvre le catch féminin à la télé. Ça la fait rêver. « Je me suis dit :  « Waow, les nanas savent chuter sur un ring dur comme ça ?” Je voulais même arrêter l’école pour être catcheuse, heureusement que ma mère m’a dit non ! »,s’exclame-t-elle en riant. Fin 2019, elle catche dans l’Arena Mexico, une salle de spectacle de catch de la capitale mexicaine pouvant accueillir près de dix-sept mille personnes. « J’étais en équipe avec une catcheuse que j’admire depuis des années, Dalys. C’est une très belle athlète », estime Miss Pauline.Le Mexique est le pays du catch. « Là-bas il y a beaucoup de femmes, masquées et non masquées.J’aimerais bien qu’il y en ait plus en France. Mais c’est comme ça. »

Au deuxième rang, deux habituées du gala n’en ont que pour Angel’s Bombita qu’elles retrouvent chaque année. « Elle ne se laisse pas faire, j’aimerais bien avoir sa force ! » avance Océane Bernier, vingt-quatre ans, en recherche d’emploi. À sa droite, Élodie Houdmon, femme au foyer de trente-quatre ans, complète : « Ouais, et puis son caractère aussi. Sur le ring, on voit qu’elle est en mode guerrière. » La catcheuse est d’une autre génération. À quarante-trois ans, elle a découvert la discipline à la fin des années 1980, a commencé à pratiquer au cours de la décennie suivante et a eu pour modèle un homme. Qui n’est nul autre que Flesh Gordon, l’organisateur et animateur du gala. Elle a bien vu des femmes catcher à la télé, ce qui lui a fait dire que si, si, c’était possible.

Mais, c’est à lui qu’elle veut ressembler. Peut-être parce qu’à l’époque, certains disent que « le catch est un sport de mec » ? Il devient son mentor. Elle s’entraîne mais refuse de monter sur le ring, manque de confiance en elle. Il l’encourage et elle finit par passer le cap. Depuis, elle fait « combat sur combat ». « J’ai eu l’habitude de m’entraîner avec les mecs, donc c’est comme si je me considérais comme un mec, explique-t-elle dans un sourire qui creuse ses fossettes. J’adore m’entraîner avec les hommes, c’est beaucoup plus solide. » À l’époque, elle n’a pas eu douze mille options. « Quand t’es une femme il faut que tu en prennes autant que les hommes dans la figure, sinon comment t’apprends ? Je n’allais pas attendre qu’il y ait une femme qui sache vraiment faire du catch pour me dire que je pouvais y aller. » 

Le combat le plus long de l’après-midi est disputé par trois catcheurs. L’un d’entre eux, un méchant, s’est incrusté dans un combat. Dans le public, les spectateurs les plus exaspérés se lèvent et se rapprochent du ring, en hurlant en direction de l’arbitre, les mains pointées vers le tricheur. Les rebondissements s’enchaînent, c’est le combat le plus important du gala.  D’ailleurs, on ne l’arrête même pas quand un gars dans le public se prend une énorme beigne envoyée par un autre spectateur et s’écroule sur le bitume, inconscient. Enfin, coup de cloche, le match se termine. Une femme et sa fille profitent de l’entracte et marchent d’un pas décidé vers les toilettes, bouteilles vides à la main. Elles sont arrivées deux heures avant le début du gala et ont sué toute leur eau pour avoir des places au premier rang. Elles viennent chaque année.  On leur demande ce qu’elles ont pensé des deux catcheuses. « Elles sont belles », commente la mère. « Elles sont fortes », répond sa fille sans hésiter.

Mills Pauline © Louise Quignon
Mills Pauline © Louise Quignon

Quand le gala reprend, Angel’s Bombita est la première à être appelée au micro. Elle surgit au sommet des escaliers avant de débuter une course en petites foulées autour du ring pour saluer le public. C’est de loin la méchante avec le plus de succès. Immédiatement derrière elle, sort un jeune homme vêtu d’un pantalon en tartan rouge, coiffé façon Beatles. Les deux feront équipe. Quand Miss Pauline apparaît à son tour, elle aussi est accompagnée d’un homme atteint de nanisme, en legging bleu irisé et coiffé d’un casque d’aviateur. C’est un match mixte, à quatre. Quand Miss Pauline se retrouve face à son adversaire masculin sur le ring, il sourit et tend les mains vers l’avant, les paumes ouvertes vers le ciel « Je ne vais pas me battre contre une femme quand même » lance-t-il. « Bouuuh i, réagit le public. D’abord, c’est lui qui la met à terre. Elle se relève, il s’élance à nouveau vers elle, mais voilà qu’elle aussi court vers lui : elle lui balance ses deux pieds joints sur le thorax, il s’écroule au sol.

Dépasser le catcheur viril et la catcheuse sexy

C’est probablement aussi important pour Miss Pauline de se battre contre des hommes que ça l’est pour Angel’s Bombita de s’entraîner avec des hommes. Dans le catch, il n’y a pas de catégorie de poids ou de taille, et la mixité n’est pas la norme mais reste courante. « Je peux me retrouver à combattre contre un homme super balèze ou contre une femme d’un mètre quatre-vingt-dix, explique Miss Pauline. C’est ce que j’aime dans le catch, c’est ce qui fait le spectacle. Bien sûr il y a le côté paillettes, les tenues et tout ça… Mais les combats mixtes, c’est magique. » Pour elle, combattre contre des femmes, c’est bien, mais contre des hommes, « c’est l’occasion de prouver que les femmes ne sont pas le sexe faible ». Un point d’autant plus important que le catch féminin partait de loin. « En France les femmes catchaient seins nus [dans les années 1970 et 1980, ndlr], rappelle Miss Pauline. Les hommes ne catchaient pas sans pantalons. Alors, pourquoi ? » Et pour qui ? « Les combats de femmes seins nus c’était sympa ! Elles se tapaient dessus pour essayer d’enlever le soutien-gorge de l’autre, c’était fort, il y avait du suspense », juge Flesh Gordon, qui a renoncé à remettre la pratique au goût du jour car il estime qu’il risquerait d’être « embêté ». 

Le catch seins nus a progressivement disparu. Mais les femmes catcheuses ont longtemps été assignées à un rôle purement décoratif dans la discipline. Pour le comprendre, et puisque c’est le catch de la World Wrestling Entertainment (WWE), la plus grosse fédération au monde, qui passe à la télévision, il faut se pencher sur la façon dont il a évolué outre-Atlantique. Dans les années 1980, le profil type du catcheur est « celui de l’homme blanc, macho, viril, musclé, agressif », explique Bernard Colas, journaliste spécialiste du catch et auteur d’un mémoire sociologique sur la masculinité hégémonique dans le catch. Les autres catcheurs et catcheuses ne sont appréhendés qu’à travers le prisme de ce modèle dominant. « Un homme homosexuel ou efféminé était moqué et rabaissé plus bas que terre, poursuit le journaliste. Les catcheurs noirs ou étrangers subissaient des remarques racistes. » Les femmeselles, « étaient des objets de convoitise, de désir, d’enjeu pour récompenser un combat entre deux hommes par exemple, détaille Bernard Colas. Dans les combats entre femmes, il y avait une symbolique très sexuelle et érotique, aussi bien dans les tenues que dans les actions sur le ring, ce qui n’était pas du tout le cas pour les hommes. »

© Louise Quignon

Dans les années 1990, deux émissions concurrentes se livrent chaque soir une guerre d’audience. À cette époque, « il y avait carrément des combats sponsorisés par Playboy, dans la boue, des combats d’oreillers en sous-vêtements, tout ce qui est le pire en termes de sexualisation de la femme », analyse le journaliste. Puis, dans les années 2010, les choses commencent à changer. Le catch devient tout public, et le public en question veut « davantage de sport et moins de divertissements bas de gamme. » Après avoir été cantonnées à un rôle d’interlude-sexy-pause-pipi, les femmes accèdent à des combats auparavant réservés aux hommes, leurs combats sont scénarisés comme ceux des hommes et elles accèdent à des matchs qui dépassent les cinq minutes. « Aujourd’hui c’est moins étonnant de voir une femme clore un show pendant le main event par exemple », explique Bernard Colas. Les effectifs féminins s’étoffent et on laisse les femmes accéder à des personnages plus divers : « Aujourd’hui, on retrouve des personnages féminins entièrement basés sur la force et le muscle, et plus nécessairement sur les critères de beauté », note le journaliste.

L’impossible professionnalisme en France

Les cordes du ring ont été détachées et soigneusement enroulées, les chaises rangées. Le gala est terminé, mais une trentaine de spectateurs sont encore là et échangent quelques mots avec certains des gentils catcheurs venus à leur rencontre. Une femme flanque un bébé dans les bras de Miss Pauline pour prendre une photo. Un peu plus loin, une femme en robe orange s’avance vers les barrières et se penche vers une crinière mi-longue, blond peroxydé : « Excusez-moi ? Vous êtes une femme ou un homme ? » demande-t-elle. Un petit garçon surexcité crie : « C’est une fille, regarde ses cheveux ! » Sur scène, Divalicious Micha portait une tenue confiée par Miss Pauline : un ensemble noir zébré de doré, et une longue jupe pailletée. « Je n’ai pas une voix super grave, ni un style qui fait qu’on m’identifie immédiatement comme un homme, et généralement je porte du maquillage, même si là je n’en avais pas mis parce qu’il fait super chaud, explique Micha. Donc les questions ne me brusquent pas, je préfère que les personnes me demandent. »

Micha, vingt-trois ans, s’identifie comme une personne queer, et catche depuis huit ans. Des personnes « qui challengent aussi les normes du genre, il n’y en a que deux autres en France à ma connaissance, glisse-t-iel. Dans le milieu, il y a encore des restes de la masculinité toxique qui a dominé le paysage pendant de nombreuses années. En 2019, j’ai remporté mon premier championnat jeune espoir. Il a fallu moins de vingt-quatre heures pour que je me retrouve sur les réseaux sociaux sur une page atroce qui sert à se moquer des catcheurs dits “hors normes”.» Sans compter la fois où un élève refuse de l’affronter sur le ring car iel est queer. Micha estime toutefois que ces dernières années, les corps différents sont plus nombreux, qu’ils réussissent à se faire entendre et à se faire voir, et que les vestiaires sont bienveillants. En revanche, ce fan de catch féminin martèle qu’« il devrait y avoir beaucoup plus de femmes sur les shows dans toutes les structures en France. »

© Louise Quignon
© Louise Quignon

Le faible développement du catch en France est une des raisons qui expliquent un nombre aussi restreint de catcheuses, en comparaison avec l’Angleterre ou l’Allemagne par exemple. « La France n’est pas un foyer de catcheuses, avance Flesh Gordon. C’est difficile en France, maintenant les filles sont dans la gréco-romaine, dans la lutte libre. » Les catcheuses n’ont pas le statut d’intermittent du spectacle et sont simplement défrayées pour leurs déplacements. Une seule femme française, Amale French Hope, est professionnelle, mais elle a dû s’exporter à l’étranger pour le devenir. « Si tu veux devenir milliardaire, il ne faut pas faire de catch, poursuit Flesh Gordon. Il faut faire du foot. » Toutes ont un métier à côté et beaucoup d’entre elles passent leurs week-ends sur la route pour combattre dans tel ou tel gala. « C’est des sacrifices aussi bien pour ton corps qu’au niveau de la famille, souligne Miss Pauline. Moi, je suis sur les routes tous les week-ends, parfois je pars même une semaine. » Beaucoup de sacrifices que toutes ne sont pas en capacité de faire.

Angel’s Bombita a déjà formé des jeunes catcheuses. Dans son club à Romilly-sur-Seine, Miss Pauline enseigne elle aussi les bases du catch à des jeunes filles ou adolescentes. « Ça commence à prendre au niveau des jeunes filles, estime Angel’s Bombita. Il y a en a qui en veulent, qui veulent se taper, qui ont du potentiel et de la hargne. » Pour l’instant, elles restent moins nombreuses que les garçons dans les écoles de catch. Miss Pauline, elle, se montre un peu plus nuancée : « C’est compliqué, souffle-t-elle. Il y en a qui viennent, puis qui repartent, qui viennent, puis qui repartent. Là, on a une nouvelle qui est arrivée il y a une semaine. Je croise les doigts pour qu’elle reste. »

Marion Durand

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