Pépites
Afin de témoigner de l’effervescence de la joaillerie indépendante, Sphères a pris le parti de capturer la jeune génération de ses créatrices et créateurs les plus prometteurs. Pour rendre la diversité de leurs univers et de leurs parures, le photographe Cyril Zannettacci les présente sous des lumières et dans des cadres changeants, en alternant entre la couleur et le noir et blanc.
Portfolio : Cyril Zannettacci
Ci-dessus : Élia Pradel – Anicet
Élia Pradel a lancé Anicet en mars 2020. « Anicet », parce que c’est le deuxième prénom de son père, qui vient de Guadeloupe, où elle a vécu jusqu’à ses dix-huit ans. L’idée première de sa marque étant, justement, de lier l’artisanat traditionnel guadeloupéen à un ADN parisien très urbain. Pour ce faire, la créatrice donne dans l’upcycling, c’est-à-dire qu’elle revalorise des bijoux anciens pour en faire des pièces uniques, ou de petites séries. Elle puise son inspiration dans l’art contemporain comme dans les archives créoles, par exemples des photos de fêtes traditionnelles comme la fête des cuisinières.

Amélie Huynh – Statement
Amélie Huynh a lancé Statement en 2018. Sa dernière collection, Rivet, en or jaune et diamant ou en argent, s’inspire des anneaux d’ancrage, que l’on trouve notamment au dos des tableaux, et qui permettent de les accrocher au mur. « Offrir cette collection à une mère, une fille, un ami ou un amant, c’est dire à cette personne qu’elle est celle qui nous raccroche au réel », dit-elle. Ce qu’elle aime, plus que l’exubérance, c’est le bijou quotidien, celui qu’on accumule, qui renferme des moments de vie et qui, à la manière d’un tatouage, raconte la personne qui le porte.

Cet article est à retrouver en intégralité dans Sphères métiers d’art N°1 : les joailliers